20100215

les couches lavables


Depuis quelques semaines, je teste les couches lavables. Ce sont des vrais couches, rien à voir avec les langes de nos grands-mères. Il y a une couche (coton bio, chanvre, bambou), et une sur-couche en plastique de manière à ce que les habits soient protégés. C'est un tout petit peu plus long à mettre à bébé que les couches jetables, mais on prend vite le coup. Ca fait un peu plus de lessives, mais on sort moins souvent les poubelles (qui sont beaucoup moins volumineuses). Un service de couches lavables, avec des point de collecte, devrait être mis en place sur Grenoble (à suivre...). J'ai acheté ces couches à mon petit Oko à Grenoble. L'investissement de départ est conséquent mais économique à terme par rapport aux couches jetables : il faut à peu près une vingtaine de couches (ou 40 si on prend des couches en 2 tailles différentes), réutilisables bien sûr pour plusieurs enfants, à 13,5 EUR par couche),

Quelques infos sur les couches lavables, tirées du site de OZD:

"La couche jetable en tant que produit :

Elle reste un gros problème pour l’environnement, tant dans sa fabrication que dans son traitement en tant que déchet. La couche jetable :
  • Produit 60 fois plus de déchets solides que celle des couches en tissu.
  • Demandent 3.5 fois plus d’énergie, 2.3 fois plus d’eau, 8.3 fois plus de matières premières non renouvelables et 90 fois plus de matières renouvelables.
  • Requiert 4 fois plus de terrain agricole pour faire pousser sa matière première. Il faudra 4 arbres et demi pour fabriquer les couches d’un seul enfant. Les arbres utilisés pour la production de couches proviennent généralement de monocultures, avec toutes les incidences connues sur l’écosystème local.
  • Chaque couche jetable nécessite une tasse pleine de pétrole brut pour produire le plastique. Ce qui représente pour un seul enfant 25 kg de plastique, obtenus avec 67 kg de pétrole brut.
  • Fait intervenir des gaz de chlore pour le blanchiment de la pâte à bois, qui produisent des rejets de dioxines dans l’air.
  • A cela il convient d’ajouter les coûts liés à la distribution des couches essentiellement fabriquées aux U.S.A, vers les détaillants du monde entier.
L’empreinte écologique (appelée Footprinting) est une méthode qui permet d’évaluer les incidences sur l’environnement en les mesurant en terme d’utilisation de la superficie. Cette méthode analyse tout le cycle d’un produit : fabrication, utilisation et déchets. Le footprinting a été employé pour comparer les incidences sur l’environnement des couches jetables et des couches lavables (y incluant toutes les ressources utilisées, l’eau et l’utilisation d’énergie). Conclusion : les couches jetables ont presque deux fois l’impact des couches lavées à la maison et plus de deux fois et demi l’impact des couches lavées par un service de nettoyage. L’utilisation des couches jetables représente plus de la moitié d’un terrain de foot. "

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